critiques_echanges

Après discussion pour se tenir au courant de l’avancé de la lecture d’articles, il a été remarqué qu’il y avait une inégalité de la quantité de lecture de chacun pour qu’elle soit équitable, de ce fait il a été convenu d’adapter la charge pour que cela soit équitable.

Nous nous sommes donné jusqu’au 9 janvier pour terminer la synthèse des articles, et pour proposer un planning du projet. Les jours suivants devaient permettre de croiser nos différentes sources afin de retenir les informations pertinentes et de répondre aux quatre questions. Par la même occassion, cela permettrait de prévoir l’exercice de la fresque du livre durable.

- Lana Khong

Une partie de la journée consistait à la recherche d’identité graphique pour le blog, effectuée par un partage d’idées entre nous, et de discussions pour se mettre d'accord sur la piste à retenir.

- Lana Khong

Après nous avoir fait participer à la "Fresque du Numérique", Charles Hédouin a pris connaissance des fresques réalisées par nos soins. L’intervenant à fait plusieurs remarques vis à vis de la première ébauche de "Fresque du Livre Durable" que nous avions produite. D’abord, bien que basée sur nos recherches préalables et des lectures de documents mis à notre disposition, nous ne répondions malheureusement pas exactement à la bonne problématique. En effet, nous nous intéressions beaucoup trop au côté écologique environnemental du problème au lieu de se pencher sur l’aspect écologique économique de celui-ci. Notre notion de surproduction de livres concerne les problèmes rencontrés en amont et en aval de la réalisation des ouvrages. Elle est donc différente de la surimpression qui traite elle des impacts de l’activité éditoriale sur la nature, l’impression et le transport dudit livre. Nous avons donc dû revoir entièrement notre fresque, surtout au niveau des leviers et solutions, qui avaient pris une tournure très environnementale, délaissant presque complètement le côté économique et les professionnels de la chaîne du livre. Nous avons donc dans un premier temps transformer notre fresque en en retirant des cartes et en apportant des informations plus précises aux dos de celles-ci. Cependant, Lana et Nina ont chacune décidé d’en recréer une depuis le départ après avoir testé la première fresque modifiée auprès de nos camarades qui avaient encore du mal à la comprendre. Notre professeur, M. Laverdunt et Charles Hédouin nous avaient donné plusieurs pistes sur lesquelles nous informer pour mieux comprendre le problème. Les conditions de travail des salariés des grandes imprimeries, les 3x8 qui chamboulent leurs conditions de sommeil et donc de santé. Le phénomène de mode, qui pousse les maisons d’édition à publier de nombreux ouvrages avec une durée de vie courte très rapidement après un événement (sortie de film, décès d’une célébrité, scandale…). Et aussi la publication simultanée de livres par une même maison d’édition qui mise sur la réussite de l’un d’entre eux pour rembourser les pertes engendrées par les autres seulement pour pouvoir remplir les rayonnages de leurs produits. Ces problématiques nous ont permis d'identifier le principal souci qui entraîne une surproduction de livres qui est la course au monopole. Cette course à laissé la financiarisation prendre une place de plus en plus importante sur le marché ce qui à entraîné une production de livres au service d'un résultat financier et non plus des publications principalement éditées pour plaire au public.

- Luca Sebastien

Lors de cette échange en groupe ce jour-là, il s’agissait de se répartir les tâches pour mettre à jour le blog, pour éviter de prendre du retard sur le planning du projet.

Il fallait par exemple réfléchir à la conception d’un menu sémantique, qui serait différente du menu sous forme de frise chronologique. Il faudrait aussi retranscrire les fresques en format numérique sur le livre durable (la problématique "y a-t-il trop de livres") dans l’onglet correspondant. La bibliographie, qui regroupes les sources de notre thématique, et celles vues en cours, est elle aussi à mettre sur le blog.

Cet échange a aussi permis d’éclaircir une incompréhension que le groupe avait sur ce qui était demandé pour l’explication des quatre « analyses » de jeux que chacun de nous devrons écrire. Comme réponse apportée, il s’agissait en fait de choisir des projets d’édition pour Luca, et de médiation pour Nina et moi-même.

- Lana Khong

Ce jour-là, Luca était absent toute la journée. Il fallait donc savoir comment s’adapter à la situation pour continuer d’avancer la mise à jour du blog. Avec Nina, il s’agissait dans un premier temps de discuter de l’écologie résumée, notamment de se départager les cours pour ce résumé, et s’assurer que chacun.e avait des notes complètes de son cours.

Lors de cette réunion, il s’agissait également de discuter des modifications à apporter sur notre blog (revoir la mise en page, les couleurs), qui devait se finaliser sur un accord final sur l’esthétisme du blog. J’ai, de mon côté, tenté de coder afin de fixer le menu sémantique sur toutes les pages (c’est-à-dire que lorsqu’on navigue vers le bas sur le blog, le menu ne bouge pas), cependant je n’ai pas réussi. (update du 28 janvier 2023: le menu sémantique est fixé)

- Lana Khong

Lana et moi-même avons fait tester nos jeux à Luca, Isabelle et d’autres élèves et nous avons pu échanger avec le groupe et les testeurs. Concernant mon jeu, la mécanique a bien marché et l’équilibrage aussi. Isabelle m’a quand même conseillé de tester encore plusieurs fois mon jeu pour être sûr de cet équilibrage. Ils m’ont également conseillé de créer une bibliothèque en volume pour que le consommateur ait plus de plaisir à acheter des livres. Enfin, je n’ai pas précisé si le jeu était coopératif ou compétitif et cela était flou dans l’esprit des joueurs. Il me reste à déterminer le fait de dire ou non au début, ou voir comment créer un implicite un peu plus clair.

Par la suite, nous avons testé le jeu de Lana et je me suis chargée de prendre des notes. Son jeu s’est très bien passé, les participants étaient très investis, les objectifs étaient clairs et il y avait une bonne ambiance de compétition. Les règles étaient plutôt claires, excepté quelques précisions que Lana a oublié de donner comme l’intérêt pour les personnages de compléter le puzzle, le placement des pions par rapport aux couleurs, comment s’effectue la lecture des cartes actualités, le fait que ces actualités sont bien réelles, le fait qu’ils peuvent placer plusieurs pions sur la carte, le fait que quand on vole un territoire à quelqu’un, on regagne le bénéfice si le motif est fermé, la fin de la partie. Il y a également les stratégies à mettre en place par les participants qui sont peut-être trop implicites car les personnes les perçoivent pendant le jeu.

- Nina Rapin

Nous nous sommes réunis avec M.Aucompte pour que l’on prenne conscience de si l’on était dans les temps et si l’on s’organisait bien. Il nous a énuméré les différentes compétences liées à ce qui doit être présent sur le blog et nous nous sommes rendus compte qu’il manquait des informations quant au fait qu’on soit dans les temps par rapport à notre planning et tout ce qui concerne les droits d’auteur et les droits d’image. Nous nous sommes alors concertés pour se répartir les tâches pour modifier le blog : tous ceux qui ont mis des photos s’occupent d’envoyer les mails pour les droits d’auteur ou d’image et je m’occupe de mettre le planning sur le blog et de redesigner les flèches pour les fresques.

- Nina Rapin

Nous nous sommes répartis les tâches pour le résumé de l’écologie à effectuer. Lana a commencé le travail avant Luca et moi et a donc choisi la partie qui l’intéressait le plus, l’histoire de l’écologie et sa formation à travers plusieurs acteurs de l’écologie. Par la suite, Luca et moi nous sommes concertés pour se départager le reste du cours et nous avons décidé que Luca se chargerait de l’écologie selon Marin Shaffner et pour ma part l’écosophie de Félix Guattari.

-Nina Rapin

Cette réunion en visioconférence consistait dans un premier temps à présenter un projet que chacun.e a analysé. C'est une sorte de réunion qui a pour sujet les enquêtes que nous avions faites

Pour la voir, cliquez ici

- Lana Khong

Ce qui suit fait état d'un échange à l'oral (ou réunion) entre Lana Khong, Nina Rapin et Luca Sebastien.

Parallèle entre le jeu de Nina et des articles présentés dans la classe

Le jeu de Nina me rappelle le texte Le jeu, une modalité éducative ? Une expérience contrainte en situation pédagogique par Virginie Dargere en 2015, présenté par Thibault. Ce texte explique comment le jeu peut s’intégrer dans l’école et se positionner comme un outil éducatif. La partie intéressante est lorsque l’autrice explique que pour transformer le jeu en modalité éducative, il faut que les connaissances soient acquéries grâce à des contraintes diverses. Pour le jeu de Nina, les contraintes sont le choix entre deux actions qu’un joueur peut faire (par exemple, le joueur « libraire » joue en choisissant le nombre et le type de livre à acheter: le jeu le contraint à choisir une seule réponse entre les deux choix disponibles « 4 livres » ou « 2 livres »), et il y a aussi une autre contrainte indirecte, car la décision du joueur « libraire » aura une conséquence sur le joueur suivant, qui devra à son tour décider d’une seule réponse entre deux choix, qui aura une conséquence sur le joueur suivant, etc. De ce fait, les décisions que chacun fait auront des conséquences sur le reste de la partie car ils sont tous interdépendants. Dans ce cas, les contraintes du jeu de Nina permettent bien d’acquérir des connaissances en lien avec ses objectifs pédagogiques : les joueurs comprennent lorsqu’ils jouent qu’ils représentent des maillons de la chaine du livre interdépendants, et que leurs actions, contraints à deux choix, ont des conséquences sur le reste de la partie d’un point de vue environnemental, social et économique. Le jeu de Nina me rappelle aussi un autre texte présenté par Laëtitia. Il s’agit de la Philosophie des jeux vidéos paru en 2011, dans lequel Mathieu Triclot interroge la possibilité de reproduire l’engagement total propre au jeu dans un cadre professionnel. Dans cet article, ce qui est intéressant est qu’il explique que le travail se transforme en jeu et inversement du moment où l’un et l’autre partagent la même logique des indicateurs qui peuvent être optimisés. Dans le cadre du jeu de Nina, c’est le travail qui est transformé en jeu. Plus précisément, le jeu reprend comme indicateurs les stratégies de fabrication/vente que les maillons de la chaine du livre adoptent, qui ont été optimisés dans le jeu pour devenir des dilemmes entre être soit le plus économique, soit le plus écologique, et qui produisent des conséquences directs (choix récompensé ou sanctionné). De ce fait, la logique des indicateurs reste la même mais elle a été gamifiée pour que les joueurs puissent comprendre les dilemmes auxquels font face les acteurs de la chaine du livre en les en faisant l’expérience à travers un jeu.

- Lana Khong