Nina

Lana

Luca

Ce mercredi matin, nous avons eu la chance de rencontrer Isabelle Bapteste de la société Belugames. Belugames est spécialisée dans la création de jeux de société coopératifs pour les entreprises. Ces jeux de société font partie d’une catégorie spécifique de jeux nommée “Serious game” ou jeu sérieux en français, cette catégorie englobe les jeux ayant pour objectif pédagogique ou informatif en plus de l’objectif ludique. Lors de l’intervention, nous avons premièrement procédé au test d’un jeu de la société susnommée, “Pizza Rush”. “Pizza Rush” à pour objectif, pour une équipe, d’enregistrer et de servir le maximum de clients possible dans une pizzeria. Ce jeu nous à permis de coopérer et de tenter de nous gérer pour améliorer notre ratio de pizza au fur et à mesure des parties. Suite à ce test, nous avons défini ce qu’étaient des objectifs pédagogiques et trouvé ceux que le jeu essayait de nous apprendre. Un objectif pédagogique est une explicitation de ce qu’un jeu va apporter aux joueurs lors de la partie. Ainsi, nous avons pu dégager les objectifs de “Pizza Rush” nous avons alors déduit que le jeu permettait de créer un groupe et d’améliorer la cohésion pour que chacun puisse donner son maximum. Par la suite, nous avons été séparés en deux groupes, chacun avec un nouveau jeu de société. L’un “MicroMacro Crime City” et l’autre “Imagine”. L’objectif de cette section était que chaque groupe extrait les objectifs de ces jeux sans en connaître les règles puis de faire tester son jeu à l’autre groupe pour vérifier que les objectifs imaginés avant étaient les bons.

Grâce à cette intervention, nous avons pu apprendre les étapes nécessaires à la création d’un jeu. Après avoir eu une idée de jeu, il faut identifier le public cible pour pouvoir adapter les objectifs pédagogiques à celui-ci. Trouver la mécanique de jeu adaptée à notre idée. Avec celle-ci, vient l’identification du matériel nécessaire pour pouvoir jouer (cartes, dé, plateau, sablier…). Grâce à ça, on pourra identifier toutes les contraintes liées à notre jeu (place, nombre de joueurs, durée…). C’est à ce moment que l’on peut faire la part belle à notre imaginaire car on peut passer à l’histoire et l'esthétique de notre jeu. Commence alors l’étape de la réalisation et des maquettes dans le but de créer un bon à tirer nécessaire pour que le jeu soit ensuite produit à plus grande échelle. Enfin l’intervenante nous à d’un aspect qui ne nous concernera sûrement pas et qui vient souvent avant même la première étape de réalisation, c’est l'aspect marketing. En effet, pour la plupart des créateurs de jeux de sociétés il faut trouver un distributeur lorsque l’idée du jeu est trouvée pour qu’il puisse valider les contraintes tout au long du projet. Et surtout le plus important est de tester son jeu le plus souvent possible auprès d’un public plus ou moins représentatif de la cible afin de déceler chaques petits problèmes que ce soit dans le matériel, les règles, l’histoire et ainsi de suite et d’avoir un retour honnête sur notre jeu.

- Luca Sebastien